Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


Si vous désirez recevoir les articles de presse associés aux différents topics de ce blog, vous pouvez les demander aux courriels suivants : rcapo@orange.fr et eric.capo@hotmail.fr

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Info Comité 2008

20 décembre 2008 : Analyses des mousses océanes...‏        


Bonjour à tous,
Vous trouverez en P.J une copie de l’article du Sud Ouest Landes du 15 avril 2008 relatant la procédure mise en place par le SIBA pour procéder pour la première fois depuis 1974 à des analyses des mousses sur les plages Biscarrossaises. 
Nous ne pouvons que nous réjouir des initiatives prises  par la nouvelle direction du SIBA pour confirmer sa volonté de s’engager dans une politique d’amélioration du  traitement des rejets urbains au Wharf de La Salie.
Nous sommes conscients qu’il reste encore un long parcours à réaliser pour obtenir  le  «  0 »  pollution, nous sommes néanmoins prêt à apporter notre contribution au sein de la nouvelle CLIS (Commission Locale d’Information et de Surveillance pour le Wharf de La Salie et les eaux du Bassin ) afin de participer pleinement à un  travail de réflexion et de propositions constructives, tout en regrettant qu’il faille attendre un an pour se réunir de nouveau…il y aurait tant de choses à se  dire et à réaliser…
Il nous faudra sans doute dans l’avenir travailler ensemble en toute transparence  afin d’établir un climat de confiance réciproque et prévoir à chaque fois que cela le nécessitera  des actions au mieux préventives… au pire curatives...
Plus rien  ne justifie aujourd’hui de garder pour soi des informations susceptibles de mettre en danger la santé humaine, la faune et la flore marine et de fragiliser la qualité du milieu marin. Le dramatique épisode récent avec l’hécatombe de poissons morts sur la côte Basque et Landaise dont on ne connait toujours pas la cause…nous obligent à dénoncer sans complaisance toutes tentatives d’opacité.
Si la loi oblige aujourd’hui l’accès au public à l’information détenue par les autorités publiques ayant des incidences sur l’environnement, il y va également de la responsabilité morale de ceux qui s’approprie ces informations sans réagir ou les communiquer, en  laissant en héritage aux générations futures le soin de régler nos propres nuisances.
Une précision sur l’article du Sud Ouest Landes :
Si Michel Sammarcelli n’a pas demandé la création d’un parc marin pour le Bassin d’Arcachon, il a par contre donné son accord à la proposition faite par François Déluga, maire du Teich à l’occasion des élections législatives.
Pour tout savoir sur le parc naturel marin pour l’Iroise :






Jean Marc Vigneaux pénétrant dans la mousse pour procéder aux prélèvements.

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26 novembre 2008 : « Thalassa » déprogrammé‏


Un évènement important s’est produit vendredi dernier à l’occasion de la diffusion en directe… du port d’Arcachon du Magazine de France 3 « Thalassa » avec comme sujet :

« D’Arcachon à l’Estuaire de la Gironde »

Deux reportages ont été déprogrammés la veille de l’émission avec un direct différé :

1° - « Arcachon , dossier noir de la plaisance » pour des raisons de proximité par rapport  aux fêtes de fin d’année.   Rappel :Le tournage a eu lieu au mois d’Aout 2008

Vous pouvez visionner la bande annonce sur Télérama.fr  :  http://television.telerama.fr/television/thalassa-en-eaux-troubles,36182.php#cmtavis

2°- Sur « l’ostréiculture » avec la participation d’une ostréicultrice dont le nom figure sur une liste de soutien à un candidat aux élections législatives en cours sur le Bassin     d’Arcachon.

( Vous trouverez plus bas une copie de l’article de presse du Sud Ouest du 22 novembre 2008 qui relate le déroulement de la déprogrammation )

Je voudrais à cette occasion dire que si le reportage de Jean Marie Barrère sur l’impact de la plaisance a pu être réalisé dans les meilleures conditions,  c’est grâce à Claude Pascal, président de l’APBA ( Association  des Plaisancier du Bassin d’Arcachon) et son ami Denis qui a bien voulu mettre son bateau à la disposition de l’équipe de reportage tout un dimanche         après-midi.

M. Philippe Ramon, sous préfet du Bassin d’Arcachon a bien voulu participé à ce reportage pendant lequel nous avons évoqué en toute courtoisie tous les problèmes liés à la préservation du milieu marin et à la survie de l’ostréiculture. Je crois pouvoir dire que la très grande majorité des plaisanciers sont profondément attachés à ce Bassin, aussi faut-il que les élus leur en  donne les moyens…

Un exemple :

Pour le port d’Arcachon qui abrite 2600 bateaux de plaisance et 22 bateaux de pêche, Il existe actuellement sur le port :

-      un récupérateur d’eaux de cale, d’eaux grise et d’eaux noires pratiquement inaccessible  du fait de son emplacement (il situé sur un quai du petit port de plaisance souvent utilisé pour l’embarquement ou débarquement des bateaux

-      un récupérateur d’eaux noires situé contre la capitainerie (trop loin des traques) dans lequel venir déverser son réservoir de W.C chimique relève de l’exploit.

-      Quant à la principale station de récupération des eaux de cale et des eaux grise  située au port de pêche je vous laisse le soin de jeter un coup d’œil sur la photos plus bas prise en aout 2008 pendant le tournage. Rien n’a changé depuis ce jour… 

Le port d’Arcachon : Station de récupération des eaux de cale et des eaux grises…




Au cours des différentes discutions que nous avons abordé, j’ai proposé d’expérimenter sur une zone fragile du Bassin d’Arcachon  la mise en place de corps morts écologiques (cette expérience a déjà été réalisée dans le midi de la France  par le Professeur Henry Augier.)

lire : Fonds ravagés – Fonds défoncés- pages 392 et 393 de son ouvrage sur l’état des lieux planétaire sur les pollutions, intitulé :

Le Livre noir de l’Environnement.

Alors que le Conseil Général de Gironde investit des sommes considérable pour réaliser la traque COUACH pour la mise à l’eau d’un bateau de plus de 50 m, les élus du Bassin ont déjà pris plus de 9 ans de retard par rapport au Languedoc Roussillon pour  la mise en place au Bassin d’Arcachon d’une politique de « Ports Propres »


Claude Pascal et Denis nous ont fait part de leur volonté d’investir leur association  dans une action environnementale pour une plus grande protection du milieu marin.

Parole tenue, il suffit de lire l’article de la « Dépêche du Bassin » n° 653 de cette semaine dans lequel, leur volonté est clairement affichée pour une gestion écologique de La Plaisance

 ( voir P.J Les Plaisanciers )

A l’occasion du reportage de J.M Barrère,  j’ai bien rappeler qu’il ne fallait pas se focaliser que sur la plaisance mais que le milieu marin du  Bassin d’Arcachon subissait d’autres agressions comme l’urbanisation mal maitrisée  et bien d’autres… Je vous propose de prendre connaissance du texte que j’avais fait parvenir à France Culture en octobre 2006…. (voir Inventaire des pollutions qui menacent le Bassin d’Arcachon en P.J)

ARTICLE DU SUD OUEST DU 22 11 2008

TÉLÉVISION. « Thalassa » a déprogrammé un sujet sur la pollution dans le bassin d'Arcachon. Juste avant l'élection législative de dimanche et les fêtes, cela faisait désordre

Le sujet qui fâche privé d'antenne à Arcachon

Pernoud aurait certifié au producteur que le sujet déprogrammé passerait plus tard.( PHOTO L. THEILLET)

Hier soir, le Bassin avait les honneurs de la télévision. « Thalassa », l'émission de France 3, a posé ses caméras à Arcachon. Mais voilà, rien ne s'est passé comme prévu. Le direct est devenu un faux direct pour éviter des incidents. Ce qui a gâché la fête a été la décision de déprogrammer un des sujets prévus. Son titre : « Bassin d'Arcachon, le dossier noir de la plaisance ».

Le reportage du Landais de Gabarret de 48 ans Jean-Marie Barrère était une commande émanant de l'équipe de Georges Pernoud à la société de production 2P2L, basée à Paris. Jean-Marie Barrère, qui travaille pour des agences comme Capa ou Grand Angle, l'a exécutée.

« Pour moi, c'était un sujet comme un autre. Des rapports de l'Ifremer montrent clairement les liens entre la pollution en hydrocarbures du Bassin et la grande activité nautique du port d'Arcachon. Partant de là, je me suis, notamment, intéressé aux comportements des plaisanciers et aux peintures antifouling utilisées sur les coques des bateaux pour empêcher la fixation d'organismes vivants. Et donc à l'impact sur l'environnement des biocides qu'elles contiennent », explique le grand reporter. Il soulève, dans son documentaire de neuf minutes, le problème des vieux bateaux carénés dont les anciennes peintures se mélangent aux boues du Bassin, qu'on ne parvient pas à draguer. Bref, le sujet est polémique et « Thalassa » n'y trouvait rien à redire.

Jeudi soir, veille de l'émission, l'affaire a pris une autre tournure. Parmi les invités se trouve le président des ostréiculteurs, Olivier Laban. Celui-ci doit intervenir en direct et réagir au reportage. Intrigué par son intitulé, il demande à Georges Pernoud à pouvoir le visionner avant. Ce qui est fait, à 16 heures, dans une chambre d'hôtel, sur l'ordinateur portable de Georges Pernoud. 

« Désinformation pure »

« Ce sujet est de la désinformation pure. J'ai donc demandé au diffuseur de ne pas le programmer, sans quoi je refusais d'intervenir sur le plateau et annulais la dégustation d'huîtres prévue. Ras le bol de ces polémiques montées en épingle. C'est trop facile de zoomer sur des mégots ou des taches d'huile dans l'eau en faisant passer les plaisanciers pour des salopards. Tout ceci sans tenir compte des efforts que nous faisons depuis des années pour l'environnement. On n'a pas besoin de ça alors que, dans trois semaines, nous sommes censés réaliser 72 % de notre chiffre d'affaires », explique Olivier Laban.

À 23 heures, Georges Pernoud le recontacte pour lui annoncer que le reportage est déprogrammé. La décision aurait été prise en quelques heures. 

L'élection de dimanche

« Ce qui me surprend, c'est que Pernoud n'est pas du genre à se laisser intimider. Je pense que pour comprendre le pourquoi de cette déprogrammation, il faut plutôt regarder du côté politique. N'oublions pas qu'il y a une élection législative anticipée ce dimanche à Arcachon. En revanche, je tiens à préciser qu'il ne nous a jamais été demandé de modifier le sujet », affirme le rédacteur en chef de 2P2L, Frédéric Brunquell.

« Non, ce n'est pas l'Élysée, c'est le pape qui a interdit le reportage ! » dit dans un rire le rédacteur en chef de « Thalassa », Jean Loiseau. Pour lui, la raison du report est simple : « Quand nous avons tourné, il y a six mois, nous ne savions pas que l'émission serait diffusée 48 heures avant une élection. Or nous avons un devoir bien précis de ne pas interférer dans ce contexte, en montrant un reportage qui peut prêter à polémique. Et nous avons fait ça en accord avec le CSA. »

De son côté, le service presse du Conseil supérieur de l'audiovisuel, joint par nos soins, indique qu'aucune déprogrammation n'avait été demandée. « Comme il y a une élection ce week-end à Arcachon, nous avons juste rappelé les recommandations d'usage, à savoir que chaque candidat doit avoir un accès équitable à l'antenne.

Mais nous n'intervenons nullement sur la programmation, qui est l'unique responsabilité de France 3. »

La présence d'une militante des Verts, Angelika Hermann, dans le reportage aurait été une des raisons de cette déprogrammation. « Moi, je suis bien loin de tout cela. J'étais juste là pour ne pas nier le problème de la pollution sur le Bassin. Ça existe, c'est tout. Personne ne m'a appelé pour me dire que le sujet sautait. Je n'existe pas », dit le réalisateur, Jean-Marie Barrère. Georges Pernoud aurait certifié au producteur que « Bassin d'Arcachon : le dossier noir de la plaisance » passerait ultérieurement.

Auteur : jacky sanudo
j.sanudo@sudouest.


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13 septembre 2008 - Le Combat de Stéphane Scotto‏

Stéphane a décidé de se battre aux cotés du Comité de Vigilance et du Collectif Aquitain contre le Wharf de La Salie et pour la sauvegarde du Bassin d’Arcachon.

Son combat, il le mène seul en dehors de tout choix politique ou de toutes associations. Ce qui ne l’empêche pas d’être efficace, il suffit de se rendre sur son blog pour constater qu’il est présent dans toutes les actions :

  • Visite de la nouvelle Station d’Epuration de La Teste un dimanche après-midi  
  • Participation avec les ostréiculteurs à la manifestation historique au Wharf de La Salie 
  • Participation avec les ostréiculteurs à la manifestation historique chez SMURFIT-KAPPA 
  • Réalisation d’un film impressionnant sur la manifestation des ostréiculteurs chez  SMURFIT-KAPPA

Son point de vue sur le peu de prise de conscience des habitants du Bassin d’Arcachon colle malheureusement à la réalité. Souhaitant que son action courageuse  participe pleinement au réveil de certaines bonnes consciences assoupies…  


PS : Pour visiter le blog de Stéphane : http://stephanescotto.unblog.fr/  


En visionnant son film sur la manifestation chez SMURFIT-KAPA, vous comprendrez sans doute mieux la colère des ostréiculteurs qui ont compris d’où venait la menace… ( Cette décharge n’est pas la seule en cause sur le Bassin… )

http://www.dailymotion.com/altitude33/video/x6mako_la-souris-qui-cachait-un-elephant_news                                                                                     

INFO : A la suite à la manifestation des ostréiculteurs chez SMURFIT-KAPPA la direction à lancer une  Enquête Publique  concernant une demande d'autorisation d'exploiter un nouveau centre de stockage interne de déchets sur le site FACTURE à BIGANOS.

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02 septembre 2008 : Pour une gestion intelligente de l'eau‏

Après avoir évoqué longuement dans la presse tous les problèmes liés à l’ostréiculture avec la pollution du Wharf de La Salie, la décharge de SMURFIT-KAPPA et autres sources de pollution,  il serait temps avant qu’il ne soit trop tard et sans avoir recours à la flagellation d’aborder un problème vital pour les générations futurs, c’est celui de l’ EAU. Cette eau qui comme le pétrole aujourd’hui va devenir la denrée rare de demain. Trop d’insouciance, d’incompétence et sans doute de complaisance de toute part font que pendant trop longtemps beaucoup d’irresponsables sur le Bassin d’Arcachon et ailleurs  ont pratiqué la langue de bois. C’est la raison pour laquelle, nous ne pouvons resté insensible et sans réagir devant le témoignage de Bernard Le Puisatier, véritable professionnel de l’eau, il sait de quoi il parle. Il est  issu d’une ancienne famille d’Arès qui vit sur les bords du Bassin d’Arcachon depuis plus de 150 ans, c’est un fils d’ostréiculteur et un authentique enfant du pays. Alors que beaucoup continu à pratiquer la politique de l’autruche, lui a décidé de parler.


Après avoir dénoncé dans l’Info-Comité de Vigilance-Collectif Aquitain du 24 08 2008 : 
  • l’assèchement brutal des puits et forages dans le croissant du Bassin d’Arcachon, 
  • La progression importante de sel indiquée par des analyses de laboratoire
  •  La  hausse de température des eaux souterraines qui passent de 12 ° à 16° voir 17°.


Bernard Le Puisatier a souhaité  de nouveau nous faire partager ses observations :


A ) Sur le  phénomène nouveau, relatif  à la hausse de température de l'eau souterraine.

Voilà deux ans, que nous avons constaté une augmentation de la température de l'eau souterraine. Généralement, elle se situait, autour de 12 °. Et grâce aux techniciens qualifiés, qui ont installés des géothermies chez des particuliers, dans notre région, nous avons su par ces derniers( car ils sont obligés de connaître la température de l'eau, pour régler les pompes à chaleur), que l'eau brute, sortant de terre, avait une température, entre 16 et 17°.Cette différence, nous étonne et nous interpelle. Il doit y avoir forcément une raison, mais à part le réchauffement climatique, nous ne voyons par d'autres causes. Je pense qu'il était bon que vous le sachiez. Dans l'ensemble, nous nous posons, beaucoup plus de questions que nous n'avons de réponses.



B ) Sur l’empoisonnement des nappes souterraines, par la non protection des têtes de puits.
Nous employons le terme empoisonnement, pourquoi? Car nous ne savons pas, quel le mot qui pourrait se substituer à ce terrible mot. Nous allons vous livrer une série d'explications, relatives à la non-protection des têtes de puits. A vous, lecteurs d'avoir la sagesse de porter le jugement qui vous semblera le plus juste. Maintenant, imaginez vous, des milliers et des milliers, mettons 180 000 forages (1).  Chaque puits, est en phase directe avec la nappe phréatique, par l'intermédiaire des ouvertures de la crépine. 99 % des forages, ont des têtes de puits, à ciel ouvert !! C'est à dire, que les tuyaux de forages, sont coupés, soit au ras du sol, soit en dessous de la surface du sol. Le résultat, ne se fait pas attendre.. escargots, limaces, fourmi et autres cloportes, sans compter les feuilles, aiguilles de pin, chiendent, et autres végétaux, quelques petites souris et mulots. Et par dessus tout, dans bien des cas, sitôt qu'il y a une averse, des dizaines de milliers de puits servent de dévidoirs naturels.



J'ai vu, aussi, dans la propriété de certains particuliers, des forages abandonnés, dont les propriétaires s'en servaient comme tout à l'égout, pour les eaux grises de cuisine. Quand on ajoute, bout à bout, cette longue liste, à la Prévert, on est effrayé ou on devrait l'être, du bouillon de culture impressionnant, que l'on trouve, pratiquement, dans chaque puits. Quand on pense, que des dizaines de milliers de forages, dispersant,( dans l'indifférence quasi générale), dans les nappes phréatiques, réputées saines, des quantités énormes de produits hautement microbiens et toxiques. On pourrait comparer cela à des déversements de tout à l'égout miniature ( même les fosses septiques, de l'époque, n'étaient pas aussi polluantes ) Qu'on le veuille ou non, il est bien sur inéluctable, que par la transmissivité , du à la gravité, toutes ces eaux, très gravement polluées, aillent se jeter en grande parti , dans ce pauvre bassin d'Arcachon( qui n'en demandait pas tant ), et cela aussi, par les multiples résurgences et autres capillarités. Il faut penser à rajouter, pour faire bonne mesure, la pollution du au considérable mélange des nappes, produit par les forages hasardeux. Moi-même, j'en arrive à me poser la question, si je ne rêve pas ou si je n'exagère pas! ou même, si je n'arrive pas à inventer. Parfois, je m'interroge sur l'état de santé de mon mental, car nous arrivons à de tels sommets de bêtises et d'imbécilités, ( il faudrait inventer des mots spéciaux, pour ces situations spéciales; Je suis souvent pris par le vertige de l' incompréhension, qui frise le renoncement de tout. Quand je reviens, hélas, dans notre petite réalité quotidienne, je ne puis que confirmer, que tout ce que j'ai énuméré, existe réellement( et peut-être que la réalité est pire): Et pourtant: Elle se meut! A fini par déclarer ( en douce, bien-sur) le grand Galilée. Je demande pardon à tous, d'avoir évoqué quelques états d'âmes personnels, qui n'ont rien à faire dans une lettre « officielle ». J'ai presque honte, après avoir évoqué, avec « approximation », les diverses pollutions et leurs diverses causes, d' avoir eu des réactions, «  bêtement humaine ». Pour la protection des têtes de puits, il y a un remède, appliquer tout simplement la loi. (article 214-7 du code de l'environnement)




Le témoignage de Bernard Le Puisatier n’est pas unique,  d’autres personnes bien informées confirment ses dires.  


(1)   Il s’agit des forages réalisés autour du bassin d’Arcachon, dans la région Bordelaise, le Médoc et le Nord des landes.

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01 septembre 2008 - NATURA 2000 MER et le Wharf de La Salie‏


Pour répondre à la question de Jacques Lacouture, président du club de char à voile« Alizés Speed BISCARROSSE »,   je vous fais parvenir quelques documents à consulter concernant la décision prise par les élus du Bassin d’Arcachon, d’exclure Le Wharf de La Salie de « NATURA 2000 mer » :

  • Courrier adressé par le préfet Francis IDRAC au ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire sur « NATURA 2000 mer » 
  • Délibération  du conseil municipal d’Ándernos ( 1 abstention ) 
  • Décision de la COBAS (1 abstention ) 
  • Décision du SIBA   ( majorité ) tous les maires été représentés

Il est possible que certains élus mal informés ont voté pour l’exclusion du Wharf de La Salie de « Natura 2000 mer » sans avoir reçu toutes les informations utiles. Un communiqué de presse devrait suffire pour apporter une correction.


Nous sommes prêts à les rencontrer pour parler avec eux des vrais problèmes engendrés par les rejets du Wharf de La Salie.


Si vous disposez d’autres informations n’hésitez pas à les faire parvenir.


 Pour mieux connaitre Natura 2000 mer, deux sites à visiter :  http://www.airesmarines.org/accueil/       http://www.natura2000.fr/

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30 août 2008 : LE WHARF caché !!! le Wharf escamoté !!!!‏

Une date à retenir :

                                                                                                              
Le  29 08 2008 , date de l’annonce faite par le Sud Ouest Bassin de l’envoi par le ministre de l’Ecologie du périmètre proposé pour « Natura 2000 mer » à la commission européenne de Bruxelles.
A la demande de l’ensemble des élus du Bassin d’Arcachon, Le Wharf de La Salie a été exclu du périmètre NATURA 2000 Mer

Alors que ce Wharf concentre et rejette depuis 1974  à 400 M du rivage de la plage de La Salie, à l’entrée du  Bassin d’Arcachon, près du Banc d’Arguin :
70 000 m3 d’effluents urbains et Industriels par jour.
6 heures à marée descendante pour les plages de Biscarrosse et 6 h de marée montante pour les huitres du banc d’Arguin et les moules situées à proximité.

Le motif  ? : Il n’y aurait pas de biodiversité !

Il suffit d’aller  questionner les  clubs de plongée du Bassin, ils vous parleront très volontiers de l’amphibie qui est resté coulé depuis 1971 au droit du Wharf, suite au premier fiasco financier et technique du SIBA.
Cet amphibie était prévue pour fixer sur des fonds sablonneux et mouvants une canalisation prévue pour  rejeter à 4 kms 500 au large de La plage de La Salie les effluents urbains et industriels du Bassin d’Arcachon sans aucun traitement…. Le résultat de cette malheureuse initiative : 1 KM 500 de canalisation échouée  sur les plages de Biscarrosse.
L’amphibie est depuis devenu un récif sous marin artificiel très fréquenté par la faune marine, c’est-a-dire riche en biodiversité.

Bien entendu, la faune marine sur le Bassin d’Arcachon est en voie de régression tout le monde le dit, tout le monde le sait... les raisons sont multiples : la surpêche dénoncée par SCAPHPRO est une des raisons, mais pas la seule, certainement que les rejets du  Wharf ont également un impact écologique sur le phytoplancton et  la faune marine. Raison de plus pour faire l’objet d’une surveillance scientifique accrue.

Faut-il rappeler que cette zone de la plage de La Salie avant le Wharf, était d’une très grande richesse en biodiversité. Tous les pêcheurs de bord de mer  le diront. Il y avait une très grande variété en coquillages :  lavagnons (Donax vitatus). couteau (Solen ensis), coques, vernis  et bien d’autres coquillages.

C’est également un lieu de passage pour la migration d’une très grande variété de poissons qui viennent dans le Bassin d’Arcachon, véritable vivier et lieu de reproduction pour  frayer et se reproduire… tel que le griset, la daurade, le lançon, l’éperlan, la sole, le turbot, le bar, le coustut, le maquereau, la sardine, l’anguille, l’orphie, la raie, le congre, le poulpe, la seiche,  l’encornet et bien d’autres espèces…. (Rappel en P.J )

C’est cette zone que l’ensemble des élus du Bassin d’Arcachon ont considéré forts de leurs connaissances qu’il n’y avait de biodiversité.       

On fait tout crever (bientôt ce sera, après les huîtres : les poissons et les baigneurs), puis le plus naturellement du monde, on chante qu'il n'y a pas à cet endroit (ils devraient surtout dire "plus de") de biodiversité à protéger !

Le fait pour les élus du Bassin d’Arcachon d’exclure Le Wharf de La Salie de la NARURA 2000 mer est avant tout une faute écologique.

Le Comité  de Vigilance avec le Collectif aquitain Contre les rejets en mer et les ostréiculteurs prendra les initiatives qui s’imposent pour réagir contre cette décision. 

 

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24 août 2008 : Les nappes phréatiques dites de ruissellement‏

La décision des élus du Bassin d’Arcachon de retirer le Wharf de  la Salie de « Natura 2000 mer » continue depuis à faire des vagues…
-    la manifestation historique (1) des ostréiculteurs sur le Wharf de La Salie  
-  la plainte déposée pour pollution par la Section Régionale Conchylicole et plus de 150 ostréiculteurs,
-         et c’est au tour de l’association « Les amis des puits » à Ares de pousser un cri d’alarme pour dénoncer dans un courrier ( P.J ) l’assèchement brutal des puits et forages dans le croissant du Bassin d’Arcachon et la progression importante de sel indiquée par des analyses de laboratoire avec une hausse de température des eaux souterraines qui passent de 12 ° à 16° voir 17°.
Je voudrai à cette occasion à remercier M. Bernard Bordier dit « Bernard Le Puisatier » pour sa démarche responsable et civique qui ne peut s’apparenter à de la gesticulation…
J’ai remis sa lettre ce dimanche après-midi en main propre à M. Philippe Ramon, sous-préfet du Bassin d’Arcachon.
Pour connaitre l’association « Les amis des puits » visiter le site :                         http://www.bassindarcachon.com/pro/amis_des_puits/default.aspx
 

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22 août 2008 : Crise ostréicole - Les couteaux se cachent pour mourir - Haro sur le wharf - Rendez-vous en septembre -‏

Vous trouverez en P.J quelques articles de  presse du Sud Ouest du 21, 22 et 23 Aout 2008 pour mieux  suivre l’actualité sur la crise ostréicole du Bassin d’Arcachon.  
Vous lirez le témoignage de Jérôme Pinek dans l’article « Les couteaux se cachent pour mourir ». Malheureusement il n’y a pas que les couteaux qui disparaissent dans le  Bassin d’Arcachon pour mourir…c’est tout une biodiversité qui est malmenée et concernée.



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13 août 2008 : La crise ostréicole et la manifestation du 12 août 2008 à Facture‏


C’est une situation de crise très grave qui n’échappe à personne que subit l’ostréiculture et le Bassin d’Arcachon. Pour beaucoup d’ostréiculteurs venus très nombreux à la papèterie de Facture, ce fut la découverte d’un paysage d’un autre monde…sachant que la nappe phréatique communique avec le Bassin d’Arcachon, vous imaginer leur colère…notre colère
Le Comité de Vigilance de Biscarrosse qui  était présent à la manifestation, reste solidaire de la profession. Une rencontre est envisagée avec les responsables de la profession, sans doute faudra-t-il attendre l’élection du nouveau président ou de la nouvelle présidente…



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24 juillet 2008 : Rencontre à l'Université de Bordeaux 1

Lancement d’une Etude sur les rejets du Wharf de La Salie
A l’occasion de cette rencontre nous avons appris que l’Etude ne concernait uniquement que les rejets du Wharf. Les matières vivantes (moules, coquillages) et les sédiments n’étaient pas pris en compte…ni la zone côtière…
Ce fut pour nous une déception car nous pensions à tort que le SIBA allait confier enfin  pour la première fois depuis 1974  une étude complète sur le milieu marin récepteur afin de connaitre les incidents des rejets sur la faune et la flore marine comme le recommander le commissaire enquêteur dans son rapport du 1er  janvier 2004.
Nous avons au cours de la discussion soulever de nombreuses remarques parmi lesquelles :
-   il aurait été plus judicieux au lieu construire ces « deux usines à gaz » de La Teste et de Biganos, dites modernes et efficaces, de réaliser une station d’épuration par ville, cela aurait  permis de mieux cibler les eaux parasitaires en entrée de chaque stations d’épuration et de mieux contrôler la qualité des rejets en sortie. Cela aurait également permis d’éviter ainsi d’avoir à  concentrer sur un seul point de la cote les 70 000 M3/ jour de rejets urbains du Bassin d’Arcachon et industriels de la papèterie de Facture. 
      Suite à une information parue dans le Sud Ouest du 03 mai 2008, nous avons appris que le  SIBA avait suite aux suggestions…faites par  la Section Régionale Conchylicole décidé de confier une étude sur les rejets du Wharf de La Salie à l’ADERA (association pour le développement de l’enseignement et de la recherche auprès de l’Université) interface de l’Université de Bordeaux 1. Cette étude est financée par moitié entre le SIBA et SMURFIT-KAPPA pour une somme de 40 000 € . 
      Mme Marie-Hélène Budzinski, directeur du LPCT de l’Université de Bordeaux 1. (Laboratoire de Physico-Toxicochimie des systèmes Naturels ) qui est chargée de la réalisation de cette étude a bien voulu  nous recevoir avec Jean-Marc Vigneaux malgré un emploi du temps très chargé le jeudi 24 juillet 2008 à 17 H.
      Nous lui avons remis des documents avec une liste de remarques et de  réserves sur les rejets des effluents urbains et industriels au Wharf de La Salie. 



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9 juin 2008 : Journée Mondiale des Océans‏


A l’occasion à l’occasion de « Journée mondiale des Océans » le SUD-OUEST-DIMANCHE  consacre sa première page avec  deux articles et un sondage :
-          Intervention de la navigatrice Isabelle Autissier. (lire l’article de Christophe Lucet )
-          SONDAGE - Il resterait encore 1 français sur 10 qui pense que les mers et les océans sont en bonne santé  ( lire l’article de Stéphane C. Jonathan )
Vous trouverez également un reportage avec photos et commentaires de cette visite sur le blog de Stéphane Scotto que je remercie vivement pour son action :
                                                                                                                              http://stephanescotto.unblog.fr
ISABELLE AUTISSIER. Navigatrice, scientifique et exploratrice, la Rochelaise dit ses craintes

« Les océans deviennent de plus en plus acides »

 « Sud Ouest Dimanche ». Notre sondage dit l'inquiétude des Français sur la santé des mers. La partagez-vous ?
Isabelle Autissier. Oui. Depuis trente ans, la dégradation est considérable, même s'il est difficile de porter un diagnostic mondial. La première atteinte est biologique. Elle provient notamment de la pollution qui stérilise des zones sous-marines. Cette pollution est très ennuyeuse, car elle touche d'abord le littoral, biologiquement riche, notamment comme « nurserie » des poissons. Cette frange côtière est essentielle à la vie de l'océan tout entier ; les récifs coralliens, dont la richesse est indispensable pour la biodiversité, sont très menacés.
Après la biologie, la chimie?
Oui. La seconde atteinte - touchant la qualité chimique des eaux - est plus grave encore.
D'où vient-elle ?
Du réchauffement climatique. Votre sondage montre l'inquiétude du public sur ce point. Et les gens ont raison. Mais ils ont surtout en tête la montée des océans. Or, le vrai danger est plus insidieux : il réside dans leur acidité croissante. On a tendance à se féliciter que la mer absorbe une grosse part du gaz carbonique (CO2) que nous expédions dans l'atmosphère, mais cela provoque une hausse continue de l'acidité : les scientifiques ont mesuré une augmentation d'un dixième du pH des eaux. C'est énorme.
Pourquoi est-ce grave ?
Parce que des eaux acides vont dissoudre les carbonates qui sont une grosse partie du plancton, ce premier échelon de la chaîne alimentaire. Or si le plancton meurt, tout l'océan meurt. Et ce risque inquiète les chercheurs. En plus, le plancton stocke du CO2. Nous risquons donc de perdre sur les deux tableaux. Comparée à ce risque majeur, la montée des eaux est moins grave. 
Pourquoi ?
Les océans ont connu des cycles de dilatation et de rétractation, et l'humanité s'y adaptera. En revanche, si la mer devient un désert, la Terre le deviendra aussi.

À deux reprises - 2000 et 2006 -, vous êtes allée en Antarctique. L'avez-vous vu changer ?
J'ai observé un certain recul des glaces terrestres, mais les observations des chercheurs qui voient la globalité du problème sont plus intéressantes. Ils nous disent que pour l'instant, l'Antarctique se défend à peu près : la glace diminue par endroits mais forme toujours des bouchons suffisants pour empêcher la coulée des glaciers. Et le changement du régime des dépressions apporte davantage de neige et de glaces ailleurs.
Et le pôle Nord ?
La situation y est bien plus grave. La pellicule de glace qui recouvre l'océan glacial Arctique régresse plus vite que dans nos pires cauchemars, comme l'année polaire 2007 vient d'en apporter la triste confirmation. Ce réchauffement des masses d'eau fait planer un risque majeur sur l'amorçage de la « pompe » qui alimente les courants océaniques comme le Gulf Stream. C'est aussi un risque pour la biodiversité.

Celle-ci est aussi menacée par la surpêche?
Bien sûr. Dans l'Atlantique du Nord-Est, qui nous intéresse en premier, 88 % des espèces sont surexploitées. La morue de Terre-Neuve a des stocks si bas qu'ils ne se reconstitueront plus. La FAO, pourtant prudente, avoue que c'est le cas de 10 % des espèces, alors que 25 % sont gravement surexploitées et 50 % à la limite. Quand il s'agit d'espèces qui se reproduisent vite, type crevette grise, c'est moins grave, mais on s'est attaqué à des poissons des profondeurs dont la reproduction est très lente.
Peut-on sauver la pêche ?
Il faudrait mettre autour d'une même table pêcheurs, chercheurs, politiques? concernés par tel stock identifié. On y est bien parvenu pour la coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc. Il faudrait aussi se concentrer sur des espèces herbivores - sardines, mérous, poissons « brouteurs » placés au début de la chaîne alimentaire. Favoriser l'aquaculture est une autre piste, même si elle a l'inconvénient de nécessiter une pêche « minotière » pour fabriquer les farines de poisson.
 
Comment voyez-vous l'avenir de l'océan ?
Avec un optimisme circonspect. Des choses vont mieux : des sanctions exemplaires peuvent venir à bout des dégazages sauvages ; des transferts de technologie pourraient permettre d'installer des stations d'épuration dans les pays qui n'en ont pas encore ; aux États-Unis, citoyens, industriels et collectivités sont en avance sur leur gouvernement. Et en France, les citoyens sont prêts à agir concrètement. Mais ils attendent des gestes législatifs forts.
Que peuvent-ils faire ?
Éviter d'aller en vacances sur des zones littorales bousillées pour le tourisme ; éviter de commander au restaurant des espèces menacées comme le thon rouge ou l'empereur ; pour les plaisanciers, avoir un comportement plus « écoresponsable ». Ce sont des exemples.
Isabelle Autissier vient de publier « Versant océan, l'île du bout du monde » avec Lionel Daudet (chez Grasset). Elle poursuit aussi ses chroniques sur France Inter les dimanches à 8 h et les samedis de 11 h à 12 h en juillet et août (« In extremis »).  
« Le plancton est le premier maillon de la chaîne alimentaire. S'il meurt, c'est la mer qui meurt »                                                    
                                                              SONDAGE
--Selon neuf Français sur dix, les mers et océans de notre planète sont en mauvaise santé.
 Le réchauffement climatique et
les rejets en provenance du littoral sont massivement montrés du doigt
                                                          Une immense inquiétude
:Stéphane C. Jonathan

Les mers et les océans couvrent 72 % de la Terre, justifiant ainsi son appellation de « planète bleue ». Le sondage Ifop pour « Sud Ouest Dimanche » et « Dimanche Ouest-France » a ceci d'encourageant qu'il révèle une réelle prise de conscience collective concernant l'état du globe. Sur 100 personnes interrogées, près de la moitié (47 %) jugent la santé des mers et des océans « assez mauvaise ». Et 42 % la qualifient même de « très mauvaise ». En clair, neuf Français sur dix expriment leur inquiétude.
Il est intéressant de noter que toutes les tranches d'âge et catégories socioprofessionnelles se montrent concernées, de façon quasi unanime. Toutefois, les plus jeunes semblent davantage préoccupés que les seniors par l'état des océans. Sans doute le fruit du développement chez la nouvelle génération d'une conscience écologique, couplé à l'impact très psychologiquement fort des récentes catastrophes maritimes (l'« Erika » en 1999 et le « Prestige » en 2002).
Menaces. Majoritairement, le réchauffement climatique est désigné comme coupable numéro un du mauvais état de santé des mers et océans (près de la moitié des interviewés), preuve de la généralisation de l'inquiétude vis-à-vis de ce phénomène.
Selon les interviewés, la pollution due aux rejets en provenance du littoral (égouts, nitrates, engrais, produits industriels) serait l'autre cause majeure de la dégradation alarmante de nos mers et océans. Ce qui démontre une bonne connaissance des risques que font peser les populations sur l'environnement marin. Sans surprise, les habitants des cantons littoraux, qui sont les témoins quotidiens de ces pollutions, dénoncent les rejets comme menace principale sur la santé environnementale de nos côtes. Viennent ensuite les dégazages sauvages provenant des navires, et la pêche intensive dénoncée principalement par les catégories les plus aisées et les plus urbaines.




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9 juin 2008 : Visite publiques des deux nouvelles station d'épuration ‏ 

Suite aux visites publiques organisées par le SIBA  de la Station d’épuration de La Teste le dimanche 8 juin 2008 à l’occasion de la « Journée mondiale des Océan »…  avec Stéphane Scotto et René Ariscon nous étions venu pour visiter les installations  et poser les bonnes questions à nos guides.
Une équipe de reportage  de France 3 aquitaine était présente sur les lieux, elle a souhaité à cette occasion connaitre le point de vue des associations, c’est comme ça que me suis retrouvé devant la caméra, c’est un exercice que je n’aime pas beaucoup, c’est pourquoi je sollicite votre indulgence…. Vous pourrez  voir la diffusion de ce reportage pendant une semaine sur le site internet de France 3 aquitaine (19/20)
Compte tenu de l’actualité, mon intervention a été écourtée…..j’avais pourtant  évoqué  :
- l’utilisation dans les nouvelles stations de Biganos et de La Teste d’un produit chimique le « Polychlorure d’aluminium » comme floculant en remplacement du sulfate de  fer utilisé depuis 1974. ( Le but de ce nouveau produit étant de blanchir… la couleur noirâtre des effluents en sortie du Wharf )
- la sous capacité de traitement des stations d’épuration, elles sont prévues pour un maximum de  245 000 habitants.
(Le Bassin d’Arcachon possède une population l’hiver de 95 000 habitants. A titre d’exemple, Biscarrosse passe de 12 000 habitants l’hiver à prés de 120 000 habitants en saison estivale, soit dix fois plus)
- le risque de contamination des huitres du banc d’Arguin situées à proximité du Wharf de La Salie pendant les 6 heures de marée montante..
Au cours de la visite avec Stéphane Scotto nous avons appris une information de première importance :  c’est que les deux nouvelles stations ne traitent pas les détergents ( phosphates ) ce qui explique sans doute la présence de mousses sur nos plages.

Suite à  cette question Isabelle Gallinier nous a dit l’intention du SIBA d’agir prochainement en amont pour encourager les communes à ne plus envoyer de produits toxiques dans les stations d’épuration ( herbicides etc..) Il vaut mieux  tard que jamais, c’est ce que nous avions déjà signalé suite à l’enquête publique de janvier 2004 sur le Wharf de La Salie.
Concernant les boues issues de ces stations : elles subissent un essorage par centrifugation pour  subirent ensuite un séchage thermique afin d’en réduire le volume par quatre. 
Leurs utilisations : soit en épandage agricoles sur des exploitations situées au fond du Bassin  sur les communes de Lanton et Audenge,   soit acheminé vers un centre de traitement et stockage.
A une question posée par un visiteur, qui demandait la liste des polluants recherchés dans les boues avant épandage, aucune réponse n’a pu être fournie.
Question posée : l’opération qui consiste à réduire par quatre le volume des boues d’épuration ne va-t-elle pas contribuer à augmenter la concentration des polluants ?
Isabelle Gallinier responsable en communication pour le SIBA nous a dit avoir été agréablement surprise que nous ayons accepté de participer à la visite guidée des installations.
En conclusion, lorsque le SIBA dit dans  son dépliant « Zéro rejet dans le Bassin d’Arcachon » nous pouvons répondre « Zéro rejet en mer » 

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06 juin 2008 : une action ! vite !‏

Bonjour à tous,
Stéphane Scotto est très en colère et on le comprend. Le titre de l’article de presse du Sud Ouest du 6 juin 2008 est provocateur : « Les pures Stations s’ouvrent au public ». Ce n’est sans doute pas l’avis du professeur Henri  Augier (P.J) ni le notre.
Concernant l’article de presse :
Il ne s’agit pas d’un anniversaire puisque les deux stations ont été inaugurées  en septembre 2007 pour celle de Biganos et en décembre 2007 pour celle de La Teste, il semblerait que l’ancienne station d’épuration de Gujan-Mestras continue encore  à fonctionner…Nous sommes impatient de connaitre le poème « O REFLET D’ARGENT » qui a été lu à cette occasion.
Sauf objection et compte tenu du délai trop court pour prendre une décision collective et  pour ceux qui peuvent se libérer ce  dimanche 08 Juin nous pourrions rejoindre Stéphane  à 14 h 30 directement à la station d’épuration de La Teste-de-Buch, située en zone industrielle (Z.I) de La Teste. ( sortie route de CAZAUX )
L’odeur vous guidera….
C’est une bonne occasion également de pouvoir visiter les installations de cette nouvelle station d’épuration et  de pouvoir poser les bonnes questions sur son fonctionnement. Nous  pourrions remettre à cette occasion à la presse et aux représentants du SIBA la lettre de soutien du professeur  Henri Augier.
A dimanche !
      Rappel : Stéphane Scotto est photographe de métier, de part sa profession, il fait partie des rares personnes qui connaissent aussi parfaitement le Bassin d’Arcachon.
Il partage avec beaucoup d’entre nous une véritable passion pour ce lieu magique. Il vous suffit d’aller sur son site internet pour comprendre la raison de son coup de gueule.

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