Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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mardi 29 mars 2016


"Vous saurez tout sur la gestion des niveaux des lacs"

La commune de Sanguinet a organisé une réunion d'information animée par Laurent Pickhahn, technicien rivière de la Communauté de Communes des Grands Lacs en présence de Fabien Lainé, maire de Sanguinet.
 
Vous trouverez sur le site communautaire le diaporama présenté en réunion publique :
 
Ainsi qu’une vidéo résumant le déroulement de la réunion.
 
 

mardi 22 mars 2016

AINSI VA LA PLANETE  "TERRE"…
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Il est impossible de nettoyer les océans des micro-plastiques qui forment les "continents de déchets"

 08 mars 2016 ; révision : 21 mars 2016, 13 h 31
 
Les "continents de déchets" font l'objet de plus en plus d'attention de la part des scientifiques. Après 2 années de recherches en Atlantique Nord, des chercheurs français impliqués dans l'expédition "7e continent" nous en disent un peu plus sur les caractéristiques et les constituants de ces monstres de déchets.
Le tableau n'est ni réjouissant, ni optimiste.

 Le 7e continent de déchets est une soupe de plastique composée de plusieurs millions de micro débris de plastique situés dans l'océan Atlantique Nord. Ces débris ne font pas plus de 0,5 cm et sont appelés micro plastiques. Ils résultent de la fragmentation de déchets plus gros, sous l'effet du rayonnement solaire et de l'abrasion par les vagues.
Une étude récente (M. Eriksen, PlosOne 2014) estime qu'au total 5 000 milliards de particules flottent sur les océans de notre planète. Ils proviennent à 80 % des déchets produits sur terre. Ainsi, sur les 300 millions de tonnes de plastique produites dans le monde chaque année, 8 millions de tonnes finissent piégées dans les gyres sub-tropicaux selon une étude récente (Jambeck, Science 2015).
Malheureusement, cela devrait empirer puisque ces même travaux prévoient qu'en 2025 ce chiffre sera multiplié par 10 ; soit 80 millions de tonne de plastique déversées chaque année dans les océans.

Un nombre astronomique de particules de plastique...
Les chercheurs de l'Expédition 7e continent se demandaient dans quelle mesure ce processus de fragmentation se poursuivait car la fragmentation des micro plastiques conduit à des particules microscopiques qui sont extrêmement difficiles à collecter, à identifier et comptabiliser. C'est pourquoi, ils ont soumis les échantillons de micro plastiques qu'ils on collectés en Atlantique Nord à un rayonnement solaire artificiel. Le résultat ne s'est pas fait attendre : rapidement ils ont observé une fragmentation des particules micrométriques en particules nano métriques. Au final, Les micro particules de plastique trouvées dans le 7e Continent se dégraderaient en nano particules 30 000 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu. Et cela change tout.
"En partant du postulat qu'une particule de plastique de quelques millimètres se fragmente en nano particules, une seule particule millimétrique peut former 1000 milliards de nano particules. Ainsi la surface totale de cette particule est multipliée par plusieurs dizaines de milliers.
En sachant que la répartition des déchets plastiques dans l'océan est évaluée à plusieurs millions de km2, et considérant l'échelle nanométrique, cette surface spécifique s'élève à plusieurs milliards de km2, recouvrant ainsi en équivalence plus que la totalité de la surface de l'océan. Une étape dans le devenir des plastiques en mer est franchie, ouvrant la porte à l'étude des impacts que peuvent avoir ces particules sur l'ensemble du monde marin." détaillent les scientifiques.
"Il n'avait encore jamais été mis en évidence la présence de nano particules sur le 7e Continent. Mais ces travaux en laboratoire, à partir d'échantillons collectés dans le gyre de l'Atlantique Nord, démontrent que les micro plastiques qui sont déjà très dégradés après un séjour
prolongé en mer peuvent produire des particules nanométriques. Il reste encore beaucoup de travail pour détecter ces particules dans le milieu naturel ou pour évaluer la toxicité potentielle de ces nano particules." explique Alexandra Ter Halle, chercheur IMRCP-CNRS et responsable scientifique de l'Expédition 7e continent.
...Qu'il est impossible de nettoyer
C'est à dire que les micro plastiques ne disparaissent pas, si ils ne sont pas forcément visibles à l'oeil nu, c'est qu'ils se sont fragmentés en nanoparticules bien plus problématiques. En effet, ils sont plus mobiles que les plus gros fragments et seraient plus accessibles aux organismes. Par conséquent, "Il est important de poursuivre les travaux pour évaluer l'impact de ces particules sur les organismes vivants." indiquent les scientifiques.
Ces résultats sonnent comme un aveu d'impuissance : comment pourrait-on les ramasser vu leur taille ? Les quelques projets avancés et qui ont fait le buzz sur le web, ne seront donc d'aucune utilité. La seule solution pour éviter que la situation n'empire est "de se mobiliser à terre pour changer les comportements" préconisent les chercheurs. Cette étude "permet de mieux sensibiliser le grand public sur le devenir de nos déchets. Elle conforte notre idée qu'une fois dans les océans les solutions de ramassage des déchets sont technologiquement inadaptées. Cela renforce notre volonté d'agir en amont par la sensibilisation, la pédagogie et la mise en place de solutions pour éviter que nos déchets plastiques rejoignent inévitablement l'océan" indique Patrick Deixonne, explorateur, navigateur, fondateur et chef de mission de l'expédition 7e continent.
 Ce constat est partagé par une autre mission scientifique qui est partie de Bordeaux (France) en mars 2015 et a traversé, pendant 9 mois, trois océans en passant par Hawaii, les Bermudes ou l'archipel des Açores. Dans leur périple, les scientifiques et volontaires de la fondation suisse "Race for Water" (1) ont estimé que près de 90 % des déchets retrouvés sur les plages visitées sont à base de plastique.
Malheureusement, il est déjà trop tard : il est d'ores et déjà impossible de débarrasser complètement les océans de leurs déchets plastiques. "Le constat qui peut être dressé suite à ces actions est clair : les déchets plastiques sont partout et il est irréaliste de les ramasser en pleine mer. C'est sur la terre ferme qu'il faut agir en traitant les déchets plastiques avant qu'ils n'atteignent les voies d'eau (...) Si rien n'est entrepris pour enrayer ce phénomène, en 2050, nos océans contiendront plus de plastiques que de poissons ! C'est donc l'affaire de tous et nous comptons sur votre engagement pour stopper ce fléau." alerte Marco Simeoni, Président de la Fondation Race for Water.
 Plus que jamais, la seule solution provient donc de nos comportements sur terre. Si l'enjeu est de taille, il n'est pas très compliqué d'adopter les bons gestes pour que nos océans ne deviennent pas complètement des océans de déchets. Ainsi, une nouvelle fois, ces études confirment que ce n'est pas la technologie qui sauvera l'Homme de son irresponsabilité mais bien sa capacité collective à respecter son support de vie.
Référence
Marine plastic litter: the unanalyzed nano-fraction ; Julien Gigault, Boris Pedrono, Benoît Maxitb, Alexandra Ter Hallec - Environ. Sci.: Nano, 2016, Advance Article ; DOI: 10.1039/C6EN00008H
Auteur :  Christophe Magdelaine / notre-planete.info
 
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5 Gyres Institut, États-Unis
Marcus Eriksen, Directeur de Recherche
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Expédition 7 ème continent
Vidéo :  http://www.septiemecontinent.com/2852-2/
Patrick Deixonne, fondateur & chef de mission de expédition 7e continent
Alexandra Ter Halle, est chimiste et chercheuse au CNRS à l'université Paul-Sabatier (Toulouse).


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(1) La fondation suisse "Race for Water"
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Depuis les premiers plastiques échoués sur le littoral aquitain en 1977, il y a plus de 38 ans…
Ni les organismes scientifiques, ni les pouvoirs publics, ni les pêcheurs professionnels, ni la société civile,
personne n'a bougé !
C'est le triste constat d'une pollution planétaire irrerversible qui n'est pas le fruit du hasard…
 

 
 
 

 
 

mercredi 16 mars 2016

L’insalubrité de l’environnement provoque
12,6 millions de décès par an

Communiqué de presse
15 MARS 2016 | GENÈVE - 

 Selon de nouvelles estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 12,6 millions de personnes sont décédées en 2012 du fait d’avoir vécu ou travaillé dans un environnement insalubre – ceci représentait près d’un quart des décès dans le monde. Les facteurs de risque environnementaux, tels que la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition aux substances chimiques, le changement climatique ou le rayonnement ultraviolet, contribuent à la survenue de plus de 100 maladies ou traumatismes.
La plupart des décès liés à des facteurs environnementaux sont dus à des maladies non transmissibles
La deuxième édition du rapport intitulé Prévenir la maladie grâce à un environnement sain: une estimation de la charge de morbidité imputable à l'environnement, montre que depuis la publication de la première édition, il y a dix ans, 8,2 millions de décès consécutifs aux maladies non transmissibles (MNT) sont attribuables à la pollution de l’air (y compris l’exposition au tabagisme passif).
Les accidents vasculaires cérébraux, les cardiopathies, les cancers et les affections respiratoires chroniques représentent aujourd’hui près des deux tiers des décès liés à des causes environnementales.
On constate, parallèlement, une baisse du nombre de décès entraînés par des maladies infectieuses, telles que les maladies diarrhéiques et le paludisme, souvent liées au manque d’eau, au défaut d’assainissement et à la mauvaise gestion des déchets. Celle-ci s’explique principalement par une amélioration de l’accès à l’eau potable et aux moyens d’assainissement, ainsi que par un meilleur accès à la vaccination, aux moustiquaires imprégnées d’insecticide et aux médicaments essentiels.
La santé de la population passe par la salubrité de l’environnement
Selon le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS, «la santé de la population passe par la salubrité de l’environnement». «Si les pays ne prennent pas des mesures afin que les populations vivent et travaillent dans un environnement sain, des millions de personnes continueront à tomber malades et à mourir prématurément», a-t-elle précisé.
Le rapport présente des mesures rentables que les pays peuvent prendre pour faire baisser la morbidité et la mortalité liées à l’environnement, par exemple moins utiliser les combustibles solides pour la préparation des repas et accroître l’accès aux technologies énergétiques entraînant peu d’émissions de carbone.
«Il faut investir d’urgence dans des stratégies destinées à réduire les risques environnementaux dans nos villes, nos logements et nos lieux de travail», dit le Dr Maria Neira, Directeur du Département Santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé de l’OMS. «Ces investissements peuvent freiner considérablement l’augmentation de la charge des affections cardiovasculaires et respiratoires, des traumatismes et des cancers au niveau mondial et entraîner une baisse immédiate des dépenses de santé», a-t-elle ajouté.
Selon le rapport, les enfants et les personnes âgées sont les plus exposés aux risques environnementaux, leur impact étant maximal chez les enfants de moins de 5 ans et chez les sujets âgés de 50 à 75 ans. Une meilleure gestion de l’environnement permettrait de sauver, chaque année, 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées de 50 à 75 ans. Les infections des voies respiratoires inférieures et les maladies diarrhéiques touchent principalement les enfants de moins de cinq ans tandis que les MNT touchent principalement les personnes âgées.
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A BISCARROSSE EN 2007...
Ce rapport du 15 mars 2016 de l'OMS,  confirme 9 ans après,  ce que le professeur Dominique Belpomme, cancérologue était venu nous dire au Cinéma Atlantic de Biscarrosse-Plage en avril 2007 à l'occasion de la conférence-débat sur "Les substances chimiques et l'incidence sur la santé".
 
Tout en reconnaissant que le cancer existe depuis la nuit des temps…le professeur Dominique Belpomme, cancérologue nous avait bien expliqué à Biscarrosse que la multiplication du nombre cancers de ces dernières années avait pour origine la dégradation de notre environnement.
Le professeur Dominique Belpomme a créé en 1984, L'ARTAC ( Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse )
L'APPEL DE PARIS
Le 7 mai 2004 à l’UNESCO se sont réunis dans une même volonté, des scientifiques internationaux de renom, des médecins, des représentants d'associations environnementales, lors du colloque « CANCER, ENVIRONNEMENT ET SOCIETE » organisé par l’ARTAC.
De cette union entre scientifiques et organisations non gouvernementales est né l’Appel de Paris, déclaration historique sur les dangers sanitaires de la pollution chimique.
De gauche à droite : Hervé Delrieu, de FGL, animateur de la conférence-débat - Le professeur Dominique Belpomme, cancérologue -
Alain Dudon, maire de Biscarrosse, président du Comité de Vigilance de Biscarrosse.
 
 

Sur la conférence-débat du 15 avril 2007 :

Un compte-rendu de Claude Muller, membre du Comité de Vigilance de Biscarrosse :

 
« Ces substances chimiques qui nous entourent et menacent notre santé »

Invité par le Comité de vigilance de la ville de Biscarrosse, l’Office du Tourisme et l’Association des propriétaires de la plage, le professeur Dominique Belpomme tire la sonnette d’alarme !
Cancérologue, Dominique Belpomme est professeur de cancérologie à l’université Paris-V

Il exerce à l’Hôpital européen Georges Pompidou, est membre fondateur de « l’Appel de Paris », signé par plus de 200.000 personnalités éminentes, médecins et scientifiques, qui en 2004, alerte les responsables politiques du monde entier sur les dangers sanitaires de la pollution chimique. Il préside par ailleurs l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anticancéreuse (A.R.T.A.C.).
Des problèmes locaux …
En présence de plusieurs scientifiques, experts et responsables de mouvements associatifs régionaux, nos principales préoccupations ont été évoquées : les rejets en mer du wharf, le dragage et l’élimination des boues toxiques des ports du bassin, l’incinération des déchets… activités qui menacent notre environnement, la pêche, l’élevage des huîtres, la qualité sanitaire des eaux de baignade …
A cet égard, les agressions récurrentes qui pèsent sur l’élevage des huîtres du bassin restent préoccupantes : la pollution chimique qui affecte les défenses immunitaires des mollusques est en effet responsable d’un phénomène observé dans les pays du Nord où certaines huîtres n’ont plus de coquilles, conséquence de l’acidité des eaux !
Dominique Belpomme assure toutefois qu’il faut faire confiance au test de la souri : « c’est un signal d’alarme utile sur le plan sanitaire. Contester son utilité est une erreur ; il faut en revanche combattre les causes qui sont à l’origine du mal ! »
… aux menaces qui pèsent sur l’humanité !

Sil fallait en préambule résumer l’essentiel du message développé par le conférencier, c’est l’impérieuse nécessité d’une prise de conscience des citoyens et l’urgence d’une mobilisation de tous, des jeunes en particulier, qu’il faut retenir.
L’urgence : enrayer la spirale de notre propre destruction

Une spirale dans laquelle nous plonge une industrie chimique dont les conséquences, à travers de multiples activités humaines sont désastreuses pour notre santé :
- Cancers : trois cancers sur quatre sont dus à la pollution chimique ; +63% de cancers depuis 10 ans, toutes générations confondues …
- Malformations congénitales,
- Pertes de fécondité : 15% de couples stériles aujourd’hui en Europe
- Maladies du système nerveux : les risques de contracter la maladie de Parkinson sont multipliés par 3 voire 4 en zones contaminées par les pesticides, ceux de la maladie d’Alzheimer sont multipliés par deux
- Phénomènes allergiques : 10 millions de Français sont concernés, un enfant sur sept est aujourd’hui asthmatique
- Un enfant sur 150 naît autiste.
 
Tous les experts sont unanimes : un grand nombre de maladies sont aujourd’hui une conséquence directe de la pollution chimique.
Nos préoccupations régionales ne font qu’illustrer un péril majeur qui menace désormais l’ensemble de la planète !
Il convient de souligner que la gravité du problème, ne sont pas les déchets organiques, mais la multiplication des composés chimiques qui sont désormais présents dans pratiquement toutes les activités humaines : dioxines, pesticides, hydrocarbures, organochlorés, phtalates, phosphates, métaux lourds, médicaments….
Un constat alarmant

Le réchauffement climatique, la disparition inquiétante de la couche d’ozone menacent désormais la planète, ses grands équilibres, la santé des populations.
Plus près de nous, au quotidien, tout est déjà plus ou moins pollué :
- Notre environnement : composés chimiques présents dans notre cadre de vie (logements, écoles, environnement professionnel…), dans les différents produits cosmétiques et sanitaires utilisés abondamment chaque jour…,
- Notre alimentation : par la multiplication des composés chimiques (conservateurs, colorants..), par la trace des produits chimiques utilisés par l’agriculture …
- Nos sols : pollués ou stériles par l’utilisation excessive des traitements chimiques,
- L’eau : où sont encore déversés sans précaution, produits pharmaceutiques, TBT, mercure et autres métaux lourds qui se concentrent dans les huîtres, crustacés, poissons … avec l’homme, bien évidemment, comme réceptacle final !
- L’air : pollué dangereusement par l’accroissement constant des rejets dus aux transports routiers, aux usages industriels et domestiques ….

Certains effets sont d’ores et déjà irréversibles.
Agir avant qu’il ne soit trop tard

Les effets sur la santé sont devenus préoccupants : nous avons « créé » nos maladies, mis l’avenir de nos enfants en péril.
Il est urgent d’en être conscient, de comprendre pour pouvoir agir et retrouver une nouvelle alliance avec la nature !
Pour cela il faut un courage politique, une prise de conscience sans précédant, une véritable révolution civilationnelle, humaine !
L’homme ne doit pas oublier qu’il est animal et qu’il ne peut exister sans préserver son environnement !
En détruisant la faune et la flore c’est l’homme que nous détruisons !
Face aux dangers qui nous menacent, mobiliser et rassembler pour être efficace …

- La France possède 50% du parc européen des incinérateurs : ce constat est insupportable, : même si un moratoire semble en bonne voie, il est urgent, à l’image de la majorité de nos voisins, de développer le tri sélectif …
- Envisager aujourd’hui encore de rejeter en mer les vases polluées extraites des ports est simplement invraisemblable,
- Déverser en mer les effluents provenant des stations de traitement des eaux urbaines sans un traitement physico-chimique et bactériologique complet n’est plus tolérable,
- L’utilisation inconsidérée des pesticides doit être condamnée …

… Combattre « les contre – pouvoirs »

 Les lobbies industriels qui infiltrent les structures décisionnelles à tous les échelons, qui cultivent les arguments susceptibles d’influer les décisions essentielles, qui n’hésitent pas à financer des programmes de recherche dont les orientations répondent à leurs propres intérêts …
- Les chercheurs ou les laboratoires de recherche dont les moyens financiers dépendent parfois de ressources susceptibles de porter atteinte à leur indépendance…
- Le pouvoir politique enfin lorsqu’il est plus à l’écoute des sondages qu’aux cris d’alarmes lancés par les spécialistes de la santé et de l’environnement !

Des solutions existent : il faut sans tarder passer de l’incantation aux actes …


- Promouvoir le « développement durable », mais exiger également une « santé durable !
- Mettre l’économie au service de l’homme, de sa santé et de son environnement … et non l’inverse !
- Mobiliser les citoyens au niveau du terrain, au plus près des causes …
- Impliquer les élus pour qui l’environnement et la santé n’ont pas de couleur politique !
- Impliquer le corps médical, le mieux placé pour constater les dégâts et tirer les sonnettes d’alarme…
 

 

jeudi 3 mars 2016


Du glyphosate même dans les protège-slips

Glyphosate (1)
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Une enquête menée par 60 millions de consommateurs
Tampons et protections féminines : une réglementation s’impose !
Des fabricants qui rechignent à donner la composition de leurs produits, des traces de toxiques dans plusieurs références...  Il est temps de lever le voile.
Thinkstock
Mise à jour du 24 février 2016 -
Organyc rappelle 3 100 boîtes de protège-slips
La marque de produits d'hygiène féminine bio Organyc a lancé le 24 février le rappel « par précaution » d'un lot de 3 100 boîtes de protège-slips en France et au Canada, après y avoir détecté une présence très résiduelle de glyphosate. Suite aux résultats des analyses que 60 Millions a publiés, le fabricant a en effet fait réaliser des analyses externes, lesquelles « ont confirmé que des traces résiduelles de glyphosate ont été détectées sur un échantillon ». « Ces traces n'auraient pas dû être présentes dans du coton organique », poursuit le fabricant, qui a lancé une enquête auprès de ses fournisseurs de matières premières, principalement situés aux États-Unis et en Inde.
Depuis des mois, 60 Millions tente de percer les secrets de fabrication des protections périodiques. Quelle est la composition des tampons et serviettes ? Ces articles d’hygiène féminine sont-ils totalement sains ?

Nous avons donc recherché des molécules indésirables dans onze références et demandé aux fabricants de nous donner la composition exacte de leurs produits. Les résultats que nous publions
dans le n°513 de 60 Millions de consommateurs montrent que nous avions raison de nous interroger.
Des dioxines dans deux grandes marques de tampons.
Tout d’abord, notre centre d’essais a détecté des résidus de substances potentiellement toxiques dans cinq de ces onze références analysées. Il a mis en évidence des traces de dioxines (polluants industriels) dans des références de marques O.B et Nett et des résidus de dérivés halogénés (sous-produits liés aux traitements des matières premières) dans une référence de marque Tampax.

Nous avons également trouvé du glyphosate (la substance active de l’herbicide Round up !), dans une référence de protège-slips Organyc, une marque qui se revendique pourtant bio. Enfin, nous avons repéré des résidus de la famille des pesticides organochlorés et pyréthrinoïdes (insecticides) dans une référence de serviettes hygiéniques Always. Une découverte surprenante dans un produit à base de viscose et de cellulose, et non pas de coton.
Des taux faibles, mais pas de risque zéro.
Dans tous les cas, les niveaux relevés sont faibles. Mais cela ne rassure pas totalement. « Ce n’est pas parce que les taux sont faibles que l’on peut garantir le risque zéro. En l'absence d’étude sur le passage systémique de chaque substance à partir du vagin, on ne peut rien conclure, juge le Dr Jean-Marc Bohbot, infectiologue et directeur médical à l’Institut Fournier, à Paris. D'autant que le vagin a une perméabilité très sélective en fonction des substances, ce qui a été très bien étudié pour les médicaments"
Aujourd’hui les données scientifiques manquent pour évaluer le risque. Une expertise s’impose pour faire la lumière sur l’innocuité de ces produits. Nous avons donc décidé d’alerter la Direction générale de la santé, le cabinet de la ministre de la santé et la Répression des fraudes. Une réglementation spécifique doit obliger les fabricants à réaliser des contrôles pour garantir l’absence de résidus potentiellement toxique.
Coton, viscose ou plastique : les femmes doivent pouvoir choisi
Autre interrogation : quelle est la composition des protections féminines ? C’est la question que pose aussi Mélanie Doerflinger à travers sa pétition postée sur change.org. Depuis l’été 2015, elle interpelle Tampax, la marque leader de tampons périodiques, ses concurrents ainsi que les pouvoirs publics pour obtenir l’inscription de la composition des protections périodiques sur les emballages des produits. En vain... malgré ses plus de 180 000 signatures.
Coton, viscose ou plastique, les femmes doivent pouvoir choisir leurs protections féminines en connaissance de cause. Surtout quand on sait que le contact répété des parties intimes avec certaines matières, notamment plastiques, peut être à l’origine d’effets indésirables.
60 Millions publie une liste des matières premières.
Nous avons fini par obtenir – non sans mal (voir notre actu du 4 septembre 2015) – la liste des matières premières qui peuvent entrer dans la composition des références que nous avons analysées. Cette liste est accessible ici.
Sous couvert de « secret industriel », les fabricants ont beaucoup rechigné à nous livrer leurs ingrédients. Ce mutisme n’est plus acceptable. La liste de tous les composés d’un tampon ou d’une serviette doit figurer sur l’ensemble des emballages. Il est temps que Tampax et consorts lèvent le voile sur les procédés de fabrication de leurs produits.
Sous couvert de « secret industriel », les fabricants ont beaucoup rechigné à nous livrer leurs ingrédients. Ce mutisme n’est plus acceptable. La liste de tous les composés d’un tampon ou d’une serviette doit figurer sur l’ensemble des emballages. Il est temps que Tampax et consorts lèvent le voile sur les procédés de fabrication de leurs produits.
La liste des marques et les résultats détaillés sur les tampons et serviettes hygiéniques dans le N° 513 de 60 Millions de consommateur.
 



mardi 1 mars 2016


OPÉRATION PLAGE PROPRE  2016  "PLAGE DU VIVIER" A BISCARROSSE

 Elle devrait avoir lieu cette année au cours du  week-end du 18 au 20 mars 2016, dans le cadre des "Initiatives Océanes"
Bonjour à tous,
cette année  Céline et  Sylvain ne pourront pas assurer l'organisation du nettoyage des plages dans le cadre des "Initiatives Océanes", c'est sans doute l'occasion pour les amoureux de la mer de leur apporter leur soutien en assurant la relève.
Cette opération de nettoyage des plages est prévue au cours d' une journée du week-end du 18 au 20 mars 2016.  ( le matin vers 10 h ou l'après midi vers 14 h

Bien entendu Céline et Sylvain seront ravis de  conseiller le ou les volontaires sur les démarches à suivre.

Pour les contacter,  voici leurs coordonnées :

Céline DECOUX : nouvellecece@hotmail.fr
06 50 10 52 19. 
Sylvain REVEZ :   s_revez@hotmail.com
06 10 48 90 48

 Le littoral à cheval avec ses chevaux serait présent pour cet évènement. http://lescuderia.com/notre-association-le-littoral-a-cheval/

C'est sans doute l'occasion pour dire un grand merci à Céline et  Sylvain pour avoir tant contribué pendant de nombreuses années à rendre nos plages plus propres.
Nous devons resté conscient que  les vrais solutions consistent également à  combattre en amont le suremballage, à supprimer les rejets des macro déchets d'origine terrestres et maritimes dans les océans et à remplacer chaque fois que cela est  possible le plastique par du biodégradable.

Il s'agit là d'un autre combat qu'il va falloir mener pour les générations futures..

Sylvain REVEZ
 Plage du Vivier "Opération plage propre 2013"
http://renecapo.blogspot.fr/2013/09/info-comite-de-vigilance-collectif_4987.html

Céline DECOUX avec sa petite fille Lily.
Plage du Vivier "Opération plage propre 2015"  
http://renecapo.blogspot.fr/2015/04/28-mars-2015-resultat-de-loperation.html
"Le Littoral à Cheval"
Plage du Vivier "Opération plage propre 2015"