Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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lundi 12 février 2024

 

Pollutions des eaux du bassin d’Arcachon : la conséquence d’une « boulimie de développement économique »

Pollutions des eaux du bassin d’Arcachon : la conséquence d’une « boulimie de développement économique »

Beaucoup de monde, vendredi soir à Andernos, pour évoquer les pollutions du bassin d’Arcachon. © Crédit photo : C. E

Par Christian Esplandiu


Le débat consacré aux pollutions des eaux du bassin d’Arcachon a réuni une centaine de personnes à Andernos, vendredi 9 février

C’est dans le cadre de la journée mondiale des zones humides que plusieurs associations de protection de la nature ont organisé, vendredi 9 février, une conférence-débat consacrée aux pollutions des eaux du bassin d’Arcachon, à Andernos-les-Bains. Le sujet, toujours d’actualité, a attiré près d’une centaine de personnes.

Après une courte allocution d’accueil par Clarisse Holik, présidente de l’association Betey plage boisée à sauvegarder, c’est Patrick Dufau de Lamothe, spécialiste de la ressource en eau potable, qui a ouvert la séance pour brosser une vision assez exhaustive et peu rassurante de la situation des ressources en eau de


stinée à l’alimentation humaine.
De gauche à droite : Clarisse Holik, René Capo, Thierry Lafon et Patrick Du Fau de Lamothe.
De gauche à droite : Clarisse Holik, René Capo, Thierry Lafon et Patrick Du Fau de Lamothe.

 
Un « lobby décomplexé du tourisme »

« Nous consommons plus d’eau qu’il ne serait souhaitable, d’autant que sa disponibilité pourrait avec le réchauffement climatique baisser de 20 à 30 % dans les années à venir », dit-il. Pression foncière et politique d’urbanisme sont montrées du doigt. Puis René Capo, qui longtemps présida le comité de suivi idoine, a rappelé, l’histoire du Wharf de la Salie et de l’évacuation des eaux usées.

L’ostréiculteur Thierry Lafon qui se présente comme « un paysan de la mer » a ensuite apporté un regard caustique sur la situation vécue par la profession. Il attribue les pollutions à divers phénomènes, mais en particulier aux collectivités territoriales qui témoignent d’une « vraie boulimie de développement économique donnant le statut d’agglomération littorale à ce qui était une campagne côtière ».

Et, c’est bien connu, plus d’habitants, plus de pollution. Le Syndicat intercommunal du Bassin d’Arcachon, en charge de la gestion des eaux usées, est particulièrement visé dans les discours comme étant « un lobbyiste décomplexé de l’industrie touristique ». Le professionnel dénonce aussi le remplacement des fossés et des crastes par des canalisations et l’artificialisation des sols.

Des interventions fortes qui auront permis de sensibiliser le public sur les problèmes récurrents de l’eau liés au bassin d’Arcachon.

 
 

mercredi 3 janvier 2024

 « Tous mes vœux de Bonheur , de Joie et de Santé à chacune et chacun d'entre vous pour 2024 »

       Merci à tous ceux qui " agissent " et apportent ainsi leur contribution à la préservation de notre environnement : élus, scientifiques, journalistes, organismes d'état ou privés, associations ou tous simplement citoyennes ou citoyens.

 Souhaitons que 2024 soit une année où le devenir de notre  environnement bénéficiera plus que jamais d’une information toujours plus transparente, d’actions plus volontaristes encore, de décisions plus courageuses afin qu’une prise de conscience individuelle et collective assure aux générations futures un avenir serein dans un monde où vivre heureux sera tout simplement possible ! 

René CAPO, membre du Comité de Vigilance de Biscarrosse

 http://renecapo.blogspot.fr/



dimanche 19 novembre 2023

 

Hubert Reeves est décédé 

Il est parti « rejoindre les étoiles » : astrophysicien et grand vulgarisateur, Hubert Reeves est décédé à l’âge de 91 ans

Par Sudouest.fr avec AFP
  Lecture 2 min
Il est parti « rejoindre les étoiles » : astrophysicien et grand vulgarisateur, Hubert Reeves est décédé à l’âge de 91 ans
Hubert Reeves est décédé à l’âge de 91 ans. © Crédit photo : AFP
Par Sudouest.fr avec AFP
L’astrophysicien canadien naturalisé français est parti « rejoindre les étoiles », a annoncé son fils sur les réseaux sociaux

Il avait la tête dans les étoiles, et les pieds bien sur Terre : l’astrophysicien Hubert Reeves, mort vendredi à 91 ans à Paris, fut un conteur magistral de l’histoire de l’Univers, la passion de sa vie, mais aussi l’un des plus ardents défenseurs de la planète bleue. « Toute ma famille se joint à moi dans la douleur de devoir vous annoncer que notre cher père est parti rejoindre les étoiles ce jour vendredi 13 octobre 2023 », a écrit Benoit Reeves, son fils, sur les réseaux sociaux.

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Célèbre dans le monde pour son travail de vulgarisation sur le cosmos, le scientifique franco-canadien aux allures de druide gaulois avait l’art de rendre intelligibles les phénomènes physiques les plus complexes, « à tous ceux que le monde émerveillait », comme lui.

Né à Montréal le 13 juillet 1932, c’est dans la maison familiale de Bellevue, au Québec, que tout jeune, Hubert Reeves commence à assouvir sa soif de connaissances. La nuit venue, la famille sortait pour admirer le ciel : le jeune Reeves apprend à reconnaître les constellations avec une planche cartonnée. Les mathématiques l’amusent et il excelle en physique : à 18 ans il décide de devenir astronome.

Il choisit de faire un doctorat dans la prestigieuse université américaine de Cornell (État de New York), où il vit « des moments délicieux » à « apprendre toujours quelque chose » dans une ambiance « exaltante ». Le jeune chercheur se passionne pour la naissance, la vie et la mort des étoiles, s’interroge sur le big bang originel et devient conseiller scientifique à la Nasa, au début des années soixante. Pourtant, c’est en Belgique, à l’invitation de l’Université de Bruxelles, qu’il choisit de poursuivre une carrière d’enseignant, en 1964, avant de débarquer en France un an plus tard, où il se fixera comme directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et conseiller au Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

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Un conteur magistral

Ayant hérité d’un talent de conteur de sa grand-mère maternelle Charlotte Tourangeau, qui le faisait rêver quand il était petit en lui racontant des histoires sans fin, il décide d’écrire un livre - « Patience dans l’azur » (1981) - pour raconter l’histoire de l’univers. Parmi ses très nombreux livres, il publie « Poussières d’étoiles » en 1984 puis « L’heure de s’enivrer » en 1986, « La mer expliquée à nos petits-enfants » (2015), ou encore « La fureur de vivre » (2020). L’astronomie est un sujet complexe mais il passionne un large public, car il sait rendre sa pensée accessible. Sa citation « Regarder loin, c’est regarder tôt », pour évoquer l’espace-temps, en est l’illustration.

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Un militant écologiste

Sa connaissance des planètes et sa passion pour la nature le poussent aussi à s’engager pour la défense de la Terre et son environnement. En 2001, il devient président de l’association Humanité et Biodiversité. Il ne cesse d’alerter contre le massacre des espèces et le réchauffement climatique, et d’interpeller les politiques. Il faut « empêcher que la planète devienne inhabitable », plaidait-il à l’Élysée en 2014 lors d’une conférence environnementale. Sauver la planète était pour lui une affaire de « cœur ». « L’écologie, ce n’est pas un grand problème, mais des millions de petits problèmes », parfois quotidiens, alors il faut que les gens aient « envie de les aborder ».

samedi 9 septembre 2023

 

LES NANOPARTICULES

UN DANGER POUR LA SANTE HUMAINE

Corinne Lepage, présidente de CAP 21 à Pézenas à l'occasion de l'Université d' Été de CAP 21.

Corinne Lepage - René Capo


1 °) Dans 60 millions de consommateurs :

C'est dans les bonbons, les gâteaux et autres produits…



 
2 °) Sur France Inter dans "La Tête au carré" par Axel Villard

Les encres colorées pour tatouages

Elles contiennent des nanoparticules d'oxyde de titane qui peuvent voyager dans le corps.

Une étude Franco-Allemande le prouve


 
Mathieu Vidard

*************
 

On ne le dira jamais assez…

 
Avec les pollutions atmosphériques qui ne connaissent pas de frontières…les micropolluants, les microparticules de plastiques et les nanoparticules (1) représentent une véritable menace pour la santé humaine.
 

 (1) Les nanoparticules sont des éléments ayant une taille nanométrique, entre 1 et 100 nanomètres (1 nanomètre est 1000 millions de fois plus petit qu'un mètre). L'échelle est de l'ordre des molécules.

Utilisées dans tous les domaines depuis les années 90, les nanoparticules sont de plus en plus présentes dans notre quotidien (cosmétiques, peinture, électronique, informatique...)


 
 
***********

 
J'avais été invité en 2005 par Corinne Lepage, présidente de CAP 21 à Pézenas à l'occasion de l'Université d' Été de CAP 21.

Le thème central :

Les Nanotechnologies

 
Au cours de la conférence, les danger des nanoparticules au niveau de leurs fabrications et de leurs utilisations avaient en effet été signalées.

Il a fallu attendre 12 ans pour qu'un organisme de défense des consommateurs dénonce la présence de ces nanoparticules dans des bonbons, gâteaux et sans doute d'autres aliments...y compris dans les peintures colorées pour tatouages…

 

Pourquoi les pouvoirs publics n'ont-ils pas interdit l'utilisation de ces nanoparticules  dans l'alimentation humaine ?

 

On a préféré une fois de plus ou plutôt une fois de trop gardé le silence, comme c'est la coutume

pour ne pas affoler la population…

 

C'est à l'occasion de l'Université d'Eté de CAP 21 que j'ai fait la connaissance du professeur Dominique Belpomme, cancérologue à l'Hôpital Pompidou et président l'ARTAC.

(Association indépendante de médecins et de chercheurs, spécialisée dans l’étude biologique, thérapeutique et clinique des cancers.  C’est la seule association française de lutte contre le cancer à promouvoir une prévention environnementale.)


C'est au cours de cette rencontre que le professeur Dominique Belpomme a accepté de venir à Biscarrosse le 15 avril 2007 pour une conférence-débat au cinéma Atlantic.
 

Le thème :
 

"les substances chimiques - Quelles incidences sur notre santé"
 

La ville de Biscarrosse contribua largement à l'organisation de cette conférence-débat.

Déroulement de la conférence :

 
 
 
Hervé Delrieu de FGL - Professeur Dominique Belpomme - Alain Dudon, maire de Biscarrosse et président du Comité de Vigilance de Biscarrosse


 

*************
Si vous souhaitez réagir contre cette malbouf vous pouvez dire aux industriels :
STOP aux nanoparticules
****************
Quelques informations sur le déroulement de l'université d'été de CAP 21 :
 
Corinne Lepage - Dominique Belpomme - Michèle Rivasi


Corinne Lepage - René Capo
 

samedi 19 août 2023

 

Plaidoyer pour l’océan

  Lecture 1 min
Plaidoyer pour l'océan
Les membres du Comité de vigilance mènent des actions pour préserver la qualité des eaux de baignade et le milieu marin. PHOTO A. F. © Crédit photo : Frank Axel
Par Axel Frank
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Dans le cadre du Printemps des Landes et en partenariat avec l'Office de tourisme de Biscarrosse, le Comité de vigilance organise une conférence-débat le samedi 24 avril à 15 heures, au cinéma Atlantic à la plage et une exposition, du lundi 26 avril au vendredi 30 avril, à la galerie Pombal au bourg.

Annie Sasco, cancérologue à l'Inserm, directrice de l'équipe d'épidémiologie pour la prévention du cancer, évoquera le rôle de l'environnement dans l'émergence des cancers .

Annie Sasco, cancérologue à l'Inserm, directrice de l'équipe d'épidémiologie pour la prévention du cancer, évoquera le rôle de l'environnement dans l'émergence des cancers .

Philippe Garrigues, toxicologue et directeur de recherche au CNRS, parlera des mesures de prévention pour préserver la qualité de l'eau.

« Des thèmes sérieux et des intervenants de qualité, comme le souligne René Capo, coordonnateur du Comité de vigilance, pour ouvrir un débat, et c'est pour nous essentiel, autour d'une question qui nous tient à cœur : peut-on en finir avec les rejets polluants en mer ? ».

La première conférence-débat initiée par le Comité de vigilance à Biscarrosse date de 2003, après la marée noire du « Prestige », et toutes les questions concernant le littoral landais et du Sud-Gironde pourront être également abordées.

Une bête noire

L'exposition photos intitulée « Plaidoyer pour un océan propre » retrace les actions menées par le Comité de vigilance pour préserver la qualité des eaux de baignade et le milieu marin, et se veut comme un appel à la raison.

Une bête noire : le wharf de la Salie, qui déverse dans l'océan depuis plus de 36 ans, les rejets issus des stations d'épuration qui ceinturent le bassin d'Arcachon. Les vases polluées qu'il faut extraire des ports et que l'on projette de déverser dans l'océan, les tonnes de détritus de toute nature qui, chaque année, doivent être ramassés tout au long de nos rivages. Les dégazages sauvages effectués au large, à l'abri des regards, et les catastrophes comme celle de « l'Erika » ou du « Prestige », qui souillent pour des années nos côtes. Avec des conséquences sur l'écosystème marin et la biodiversité, pour la santé et aussi sur la qualité des eaux de baignades qui deviennent au fil des ans des sujets de préoccupations majeurs.

Avec « L'eau dans tous ses états » comme thème de cette édition du Printemps des Landes, l'exposition et la conférence-débat du Comité de vigilance jetteront un pavé dans la mare pour sensibiliser la population et interpeller les décideurs.

https://www.sudouest.fr/landes/biscarrosse/plaidoyer-pour-l-ocean-9936374.php